Plastiques : ce qui change au 1er janvier 2022

De nouvelles mesures de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire entrent en vigueur le 1er janvier 2022. Cette loi vise la fin de mise sur le marché des emballages plastiques à usage unique d’ici 2040. C’est une loi progressive, définitivement votée le 30 janvier 2020 par le Sénat, qui interdit d’année en année certains produits plastiques. Ainsi, en 2021, ce sont les pailles, les couverts jetables, les confettis en plastique (etc.) qui ont été interdits à la circulation. En parallèle, les dispositifs de vrac ont été encouragés comme alternative à l’emballage plastique. 

Au 1er janvier 2022, des mesures complémentaires vont entrer en vigueur :

• Le suremballage plastique des fruits et légumes frais de moins de 1,5 kilogramme sera interdit ainsi que la vente de sachets de thé ou de tisane en plastique non biodégradable.

• Les invendus non alimentaires ne pourront plus être détruits, afin de réduire le gaspillage, les émissions de gaz à effet de serre et créer de nouvelles solidarités (produits électriques et électroniques, les piles, textiles, les produits d’hygiène, meubles,…).

• Les jouets en plastique, proposés gratuitement aux enfants dans le cadre de menus en restauration, seront interdits.

• Les publications de presse et les publicités seront expédiées sans emballage plastique.

• L’obligation d’avoir au moins une fontaine à eau dans les établissements recevant du public. 

• L’État n’achètera plus de plastiques à usage unique que cela soit pour une utilisation sur les lieux de travail ou dans les évènements qu’il organise.

• Tous les sites de production, de manipulation et de transport de granulés plastiques doivent se doter d’équipements et de procédures pour éviter leur fuite dans la nature.

• Vers la réduction de plastique dans la restauration : des fonds dédiés au financement du réemploi vont être créés dans les éco-organismes pour développer des emballages réutilisables pour les restaurateurs et les services de livraison à domicile.

Rappelons que la quantité de plastique dans les océans a été réévaluée il y a peu par les scientifiques : il y aurait 24,4 milliards de milliards de particules de microplastiques, d’une taille comprise entre 1 et 5 millimètres, en suspension dans les mers du globe, cinq fois plus que les précédentes estimations. Ces chiffres risquent d’empirer car la production et la consommation de plastique ne cessent d’augmenter. Il y a une urgence absolue à agir.

C’est la raison d’être du programme UnGestePourLaMer de la Fondation de la Mer qui fédère et soutient tous ceux qui agissent concrètement sur le terrain.

Pour en savoir plus : Sortir du plastique à usage unique

Article rédigé par Sixtine Lehodey.